Description complète
Pourquoi étudier la traduction à l'ère des nouvelles technologies ?
LE DÉVELOPPEMENT DE LA TRADUCTION AUTOMATIQUE EST-IL UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU ?
Le débat autour de la traduction automatique n'est pas nouveau, il remonte déjà aux années 1960. Entretemps, la technologie a beaucoup évolué, avec un réel tournant en 2016 lors de l'arrivée de la traduction automatique neuronale, utilisée notamment par Google Traduction et DeepL. C'est seulement depuis lors que la traduction automatique est devenue suffisamment performante pour être utilisée dans la vie quotidienne afin de faciliter la communication, mais aussi pour être considérée comme un outil potentiel du traducteur professionnel. Cette technologie vient s'ajouter à toute une palette d'outils d'aide à la traduction qui permettent
d'être plus rapide et efficace, et ainsi de pouvoir faire face à la masse toujours plus grande et urgente de documents à traduire.
LA TRADUCTION AUTOMATIQUE PEUT-ELLE REMPLACER LES HUMAINS ?
Malgré ces avancements, la traduction entièrement automatique de haute qualité est encore loin d'être une réalité ; en effet, l'intervention du traducteur humain reste indispensable, que ce soit pour pré-éditer (préparer) ou post-éditer (réviser) le texte traduit par la machine.
QUELLE EST L'INFLUENCE DE CES ÉVOLUTIONS SUR LA FORMATION DE TRADUCTEUR À L'ULIÈGE ?
Dans ce contexte, notre formation s'adapte en permanence. Dès le bachelier, vous êtes sensibilisé·e à la traduction automatique même si les trois premières années d'études visent avant tout l'acquisition de solides compétences linguistiques et culturelles tant en français qu'en langues étrangères, le développement d'un esprit critique et de connaissances générales utiles pour l'exercice de la profession, et de compétences de transfert. Toutes ces compétences s'avéreront indispensables pour produire des traductions de qualité, avec ou sans machine.
En master, vous apprenez réellement à utiliser les nouvelles technologies de la traduction : les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO), les corpus et la traduction automatique. Vous vous les appropriez dans des cours spécifiques et vous en servez dans le cadre de certains cours
de traduction. Vous prenez ainsi conscience des forces et des faiblesses de la machine afin d'en tirer profit tout en déjouant ses pièges.
LE MASTER EN TRADUCTION
Le master en Traduction à finalité spécialisée permet de perfectionner la production écrite. Un choix particulièrement diversifié de domaines de spécialisation vous est proposé (médias et journalisme, techniques d'industrie, médecine et pharmacie, sous-titrage, questions économiques et sociales, politique et militantisme, traduction littéraire, etc.).
Vous poursuivez les 2 langues choisies durant le bachelier, mais vous avez également la possibilité de vous former aux bases d'une 3e langue. Ce complément de formation donne lieu à l'obtention d'un certificat.
LES POINTS FORTS DE LA FORMATION
- Les enseignements sont dispensés par des traducteurs et traductrices professionnels aux prises avec les exigences et les fluctuations du marché et par des docteurs spécialisés en traductologie. La formation est donc ancrée tant dans le monde professionnel de la traduction que dans celui de la recherche universitaire.
- En outre, la formation dispensée par l'Université de Liège propose un grand nombre d'heures de traduction vers la langue étrangère, un atout indéniable sur le marché du travail.
- Enfin, le bloc 2 du master comprend un stage de 3 mois (15 crédits) au sein d'un bureau de traduction, d'une institution nationale ou internationale, ou d'une entreprise, en Belgique ou à l'étranger.
Acquis d'apprentissage
À l'issue du deuxième cycle de sa formation, l'étudiant en traduction dispose des compétences suivantes :
- maîtrise parfaite du français, langue cible ;
- capacité à comprendre les subtilités et complexités de deux langues modernes étrangères et à s'exprimer dans ces deux langues avec aisance et précision, principalement par écrit ;
- capacité à poser un regard critique sur ces langues situées dans leurs dimensions culturelle et historique ;
- capacité à passer d'une langue à l'autre, dans différents contextes et dans différents domaines ;
- capacité à repérer et pallier les failles (linguistiques ou logiques) des textes à traduire ;
- capacité à maîtriser les outils technologiques et les ressources documentaires nécessaires à l'exercice professionnel ;
- capacité à poser une réflexion critique et théorique sur sa pratique.
Les départements d'enseignement
Le secrétariat des étudiant·e·s
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