2024-2025 / Master

Langues et lettres françaises et romanes, orientation français langue étrangère, à finalité spécialisée

120 crédits

Description complète

Le master en Langues et lettres françaises et romanes, orientation français langue étrangère offre la possibilité d'acquérir une compétence spécifique pour l'enseignement du français aux personnes dont le français n'est pas la langue maternelle, en Belgique ou à l'étranger.

Ce master est accessible aux titulaires belges et étranger·ère·s d'un diplôme universitaire de 1er cycle en Langues et lettres, ou de titres équivalents (avec autorisation du jury d'admission). La formation est répartie sur deux années d'études. Cependant, le jury autorise l'étudiant·e titulaire d'un premier master en Langues et lettres à suivre un programme d'une seule année d'étude (entre 60 et 70 crédits), avec de nombreuses dispenses, notamment le travail de fin d'études.

Les étudiant·e·s peuvent profiter de l'expertise de professionnel·le·s du domaine, enseignant·e·s de français langue étrangère ou conseiller·ères pédagogiques qui participent aux enseignements.

Les stages pédagogiques peuvent être réalisés en Belgique, à l'Institut Supérieur des Langues Vivantes de l'Université (étudiant·e·s Erasmus et réfugié·e·s), dans les écoles primaires et secondaires qui organisent des cours de FLE destinés aux élèves primo arrivants, dans les écoles de la Communauté flamande ou germanophone, ou en promotion sociale à un public adulte.

Les étudiant·e·s peuvent aussi bénéficier de nombreux projets de collaborations et d'échanges internationaux pour réaliser leurs stages à l'étranger.

LA FINALITÉ SPÉCIALISÉE

Cette finalité prépare l'étudiant·e à l'enseignement du français langue étrangère, comme la finalité didactique, mais elle ne donne pas le titre d'agrégé·e de l'enseignement secondaire supérieur. Elle s'adresse donc plutôt aux étudiant·e·s qui ont obtenu l'AESS dans un cursus antérieur.

Autre possibilité offerte à l'ULiège 

Le Master en Langues et lettres françaises et romanes, orientation français langue étrangère, à finalité didactique. 

DIMENSION INTERNATIONALE

Les échanges internationaux sont encouragés en dernier bloc du bachelier ou au début du master, ainsi que dans le cadre des stages des différents masters, à l'exception de la finalité didactique de l'orientation générale. Près de quarante destinations sont offertes aux romanistes, en Europe, au Mexique, au Canada, etc. Ces séjours constituent une excellente occasion d'élargir les connaissances du monde francophone ou de perfectionner la maîtrise de la deuxième langue romane.

CE QU'EN PENSENT LES ANCIEN·NE·S

« J'utilise ce que j'ai appris dans la mesure où j'estime qu'enseigner la philosophie, c'est toujours enseigner sa propre philosophie, c'est faire de la philosophie. Auparavant, j'ai exercé entre 2000 et 2013 un travail de formateur (pour l'opérateur historique des télécommunications françaises, pour l'industrie pharmaceutique, pour des centres d'orientation et bilan de compétences, mais aussi en milieu carcéral), ainsi que de manager d'équipe pédagogique, de commercial des actions de formation que je vendais aux Pouvoirs publics en France, puisque j'étais mon propre patron. Or, à cet égard, il me semble que les aptitudes de lecture, d'écriture et de communication fine (choix des mots, attention à ce qui est dit, aptitude à réellement réfléchir les problématiques professionnelles que l'on doit résoudre) sont réellement dues à ma formation philosophique et à mon goût pour les mots, le débat, la réflexion. »

André B., professeur de morale dans l'enseignement secondaire

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« Professionnellement, les diverses compétences acquises durant mon master me servent dans mon métier d'enseignant des cours de religion protestante et de philosophie et citoyenneté. J'y mobilise entre autres mes acquis en histoire de la philosophie, logique, herméneutique, critique historique, épistémologie, phénoménologie, ainsi que les méthodes acquises à l'occasion de dissertations concernant l'étude des religions. D'une part, ces études ont surtout modelé en moi un certain « style de vie » et m'aident au quotidien à comprendre le monde et ses changement rapides. D'autre part ces études m'ont outillé et me donnent de l'efficience dans mes divers engagements citoyens (dans mon quartier, dans l'associatif, au sein de mouvements, de mon lieu de culte,...) en faveur d'un monde plus équitable. »

Vincent D., citoyen engagé, professeur de religion protestante et de philosophie et citoyenneté

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« Ma formation m'apporte un bon sens de l'analyse et de la synthèse, une certaine aisance d'expression et de formulation, ainsi que la capacité à prendre en compte la complexité de toute situation avant d'agir. »

Cyrielle D., chargée de projets au sein d'une asbl de promotion du design

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« Je pense que ma formation en philosophie est pour beaucoup dans la « réussite » de ma petite entreprise, en particulier dans la réflexion et la remise en cause de certaines évidences - qu'il s'agisse de la définition de mon produit ou de sa mise en valeur (dans un secteur très particulier, à savoir l'horeca) mais aussi dans la gestion du personnel. »

Laurent H., co-fondateur et gérant d'un service de food trucks

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« Je valorise ma formation de philosophie en montrant ma capacité de réflexion, de critique, d'argumentation (distinguer les problèmes, relever les différents niveaux de discours, ect.) et ce, particulièrement auprès de mes élèves... et de mon inspecteur. »

Sarah M., professeure de religion catholique dans l'enseignement secondaire

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« L'éducation permanente poursuivant fondamentalement des objectifs d'émancipations, notamment par la connaissance critique ou par l'accès à l'expression, ma formation en philosophique me sert quotidiennement dans mon cadre professionnel. »

Grégory P., rédacteur en chef du Magazine C4 et du site Entonnoir.org, deux médias associatifs édité par l'asbl D'une Certaine Gaieté

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« En y réfléchissant, j'ai un peu le sentiment que j'utilise et que je valorise ma formation philosophique quasi quotidiennement.  Que ce soit dans la gestion de réunions, la rédaction de notes, l'analyse des situations, l'arbitrage des conflits et/ou des intérêts particuliers, la démarche prospective, la construction de projets, etc., la démarche réflexive dans l'examen des dossiers, la distance critique par rapport aux différents points de vue, la rigueur dans l'analyse des situations sont autant de « qualités » pour ce type de fonction et c'est, certainement, à la formation philosophique que je dois de les avoir, en partie, acquises... ».

Toni P., chef de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur

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« La philosophie ne me sert pas directement, mais constitue une méthode critique que j'utilise régulièrement. Je travaille sur de la restauration d'instruments historiques, je dois donc sans cesse interroger la pertinence de mes sources. Bref, la philosophie m'a apporté l'exigence théorique, la précision qui me permettent de réaliser des choix basés sur un socle critique solide. De plus, je dois mettre parfois par écrit les résultats de mes recherches. Il faut que le texte soit clair, précis, avec une syntaxe de bonne qualité. Mon métier me demande aussi de maîtriser plusieurs langues. J'ai pu les améliorer durant mon Erasmus. »

Jean-Sébastien Thomas, facteur d'orgues

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« Je n'utilise pas consciemment ma formation en philo, mais je me rends compte régulièrement qu'elle m'est bien utile pour : analyser un problème sous différents points de vue ; me mettre à la place de mes interlocuteurs, les comprendre ; savoir structurer une réponse à un client, reformuler sa demande s'il ne s'exprime pas clairement afin d'être sûre de saisir ce qu'il veut ; savoir structurer un discours, un argumentaire commercial ; coacher un client ou un collègue pour des présentations orales ; rédiger des argumentaires, des articles, faire des interviews ; rédiger dans des styles différents, ou pour des supports différents (catalogues, web, etc.). La formation en philo me permet d'avoir la faculté d'anticiper l'enchaînement des événements qui pourraient suivre la prise d'une décision, donc de voir rapidement quels obstacles pourraient surgir, et en définitive d'opter pour la voie la plus constructive. Je travaille dans l'obsession de faire les choses de façon simple, rapide et efficace. L'esprit logique, de synthèse et d'analyse acquis en philo sont pour moi le moyen d'y parvenir. »

Aline V., cheffe de projet en agence de communication, et copywriter

 

Acquis d'apprentissage

Tout au long des deux cycles d'études, qui ont la particularité, à l'Université de Liège, d'associer étroitement formation théorique et apprentissage pratique, le romaniste s'est exercé à maîtriser des appareils conceptuels et méthodologiques différenciés et à vérifier leur adéquation à des tâches concrètes, dans tous les domaines de sa formation.

À l'issue de sa formation, le romaniste accompli dispose des compétences attendues suivantes :

  • maîtrise de la langue française (orale et écrite) ;
  • capacité d'analyse et de synthèse ;
  • sens critique ;
  • maîtrise des ressources documentaires ;
  • culture générale. 

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