Bioingénieur en sciences et technologies de l'environnement, à finalité

Description complète

Le·la bioingénieur·e en Sciences et technologies de l'environnement assure la gestion, la préservation et l'exploitation raisonnée des ressources naturelles renouvelables ainsi que des écosystèmes anthropisés et naturels.

Au cours de sa formation, cet·te ingénieur·e apprend à évaluer, modéliser, exploiter, gérer, aménager et restaurer les ressources naturelles, l'environnement et l'espace rural et périurbain, dans le respect des principes du développement durable.

Les enseignements :

Au cours de sa formation, l'étudiant·e dispose d'un choix entre plusieurs parcours cohérents qui lui permettent d'aborder, tant sur le plan conceptuel qu'appliqué, les matières suivantes, regroupées en cinq axes :

La compréhension du milieu

• Constituants des sols et environnement, pédogenèse et référentiels internationaux, géomorphopédologie régionale appliquée, analyse spatiale et cartographie des sols
• Hydrogéologie et gestion des aquifères : microbiologie des eaux et des sols, écohydrologie, limnologie, améliorations foncières
• Analyses chimiques et physico-chimiques des eaux
• Relations fonctionnelles dans les écosystèmes terrestres

La modélisation et ses outils

• Dynamique des systèmes
• Modélisation hydrologique et des transferts dans les sols
• Modélisation des échanges dans les biosystèmes
• Éléments d'analyse statistique à plusieurs variables

Les techniques de l'ingénieur·e

• Mécanique appliquée, mécanique des sols et géotechnique, résistance des matériaux, stabilité des constructions, procédés généraux de construction, physique du bâtiment et techniques spéciales
• Energies renouvelables et systèmes énergétiques
• Machines et réseaux hydrauliques, irrigation, aménagements hydrauliques et leurs impacts, mécanique des fluides, écoulements gravitaires
• Métrologie environnementale, systèmes d'acquisition et de contrôle

Les techniques de gestion de l'environnement

• Principes de base de l'épuration et de gestion des déchets
• Évaluation environnementale, incidences environnementales des projets et des plans
• Évaluation et gestion de la qualité des sols, assainissement et amélioration des sols
• Géomatique appliquée à la gestion des ressources naturelles

L'économie et la gestion

• Gestion des ressources humaines et des relations professionnelles
• Économie et droit environnementaux
• Conception et évaluation de projets.

Le master bioingénieur en Sciences et technologies de l'envrionnement en vidéo

Atouts du programme

Les atouts des masters bioingénieur

• Une formation polyvalente

  À l'issue du premier cycle d'études, les étudiants s'orientent vers l'un des quatre domaines de master. Ce choix ne les enferme cependant pas dans une spécialisation étroite. Le profil généraliste du bioingénieur de Gembloux garantit une capacité d'adaptation à l'évolution rapide des métiers, comme en témoignent les carrières variées des bioingénieurs formés à Gembloux Agro-Bio Tech. Le plus important est donc de s'orienter vers le domaine qui correspond le mieux à ses goûts, aptitudes et projet professionnel.

  Outre les enseignants de Gembloux Agro-Bio Tech, une cinquantaine de spécialistes issus du monde du travail participent à l'enseignement dans les masters bioingénieur.

• Des compétences psychosociales

  Le "portfolio compétences" permet d'affiner la construction de compétences professionnelles en dehors des matières techniques de spécialisation. Il s'agit essentiellement des compétences psycho-sociales (ou "Soft Skills") à renforcer dans la perspective d'un futur projet professionnel.

  Le portfolio est une opportunité pour valoriser dans son cursus des formations personnalisées ou des projets personnels qui s'inscrivent dans le développement du futur projet professionnel. Il peut par exemple permettre un coaching en entrepreneuriat en vue de la création d'une entreprise ou le suivi de formations donnant accès aux projets de coopération technique au développement.

  Chaque master comporte aussi un projet de groupe, encadré par des spécialistes, qui permet de développer des compétences de communication et d'organisation.

• Un stage actif en entreprise

  Être confronté aux réalités professionnelles est fondamental pour mûrir et affiner son projet professionnel. Un stage de minimum huit semaines est obligatoire en master. Il permet de découvrir un métier, une entreprise et un  secteur d'activités. C'est aussi une opportunité pour acquérir la démarche nécessaire à la recherche d'un emploi.

  Pour y préparer les étudiants, ces derniers seront encadrés par des spécialistes des ressources humaines qui les aideront à aborder au mieux ce stage et qui analyseront ensuite avec eux leur expérience afin de valoriser au maximum ce contact avec le monde professionnel.

• Travail de fin d'études

  Les derniers mois de deuxième master sont entièrement réservés à la réalisation d'un travail de fin d'études. Il s'agit d'un travail scientifique personnel sur un thème défini en concertation avec le(s) promoteur(s) aboutissant à la démonstration par les étudiants de leur autonomie et leur aptitude à poser et à résoudre un problème dont le niveau est compatible avec les objectifs de la formation et le temps imparti. Ce travail personnel peut notamment consister en la mise au point de méthodes d'analyse, d'outils de mesure ou de techniques de planification.

  La Faculté offre également la possibilité de réaliser ce travail de fin d'études en entreprise. Par rapport au travail de fin d'études classique, cette formule implique la réalisation d'une période d'immersion en entreprise d'une durée minimale de huit semaines. Celle-ci vise à accroître le développement de compétences telles que les capacités d'organisation, de gestion du temps ou de partage des tâches. Elle a également pour but de faire prendre conscience des contraintes du contexte professionnel (temps, délais, fiabilité, sécurité, coûts...). Les étudiants définissent conjointement avec la Faculté et l'entreprise le thème du travail de fin d'études.

Acquis d'apprentissage

Profil

Dans les matières de spécialisation de chacun des quatre masters, ces programmes donnent une place très grande aux savoir-faire en lien avec les compétences que les diplômé·e·s doivent acquérir (travaux pratiques, excursion, visite de terrain, projets de groupes) ainsi qu'aux activités de mise en situation professionnelle (stage, travail de fin d'études qui peut être réalisé en entreprise).

Gembloux Agro-Bio Tech accompagne également l'élaboration du projet professionnel des étudiant·e·s les sensibilisant au monde socio-économique et à l'emploi tout au long de la formation. Cette sensibilisation se fait notamment par des cours communs aux quatre masters bioingénieur et qui visent l'acquisition de compétences managériales et relationnelles indispensables en milieu professionnel ainsi que la valorisation d'initiatives demandées aux étudiant·e·s (projets personnels, stages complémentaires, immersion linguistique...).

Acquis d'apprentissage

Les Bioingénieurs sortant de Gembloux Agro-Bio Tech sont des cadres universitaires, dotés de compétences entrepreneuriales et managériales, capables de :

• poser des diagnostics sur les problèmes complexes qui touchent à la biosphère, à la production et à la valorisation du vivant ;
• adopter une approche systémique de la résolution des problèmes grâce à une maîtrise adéquate des sciences du vivant et de l'environnement, des sciences de l'ingénieur, des sciences humaines ainsi qu'une expérience acquise au travers d'activités d'ouverture à l'international et de mise en situation professionnelle ;
• concevoir des pratiques professionnelles innovantes assurant une gestion durable de la biosphère qui tienne compte des contraintes scientifiques, techniques, économiques, environnmentales et sociétales.

Plus spécifiquement, les diplômés du master Bioingénieur en Sciences et Technologies de l'Environnement disposent, à l'issue de leur formation, des compétences nécessaires pour assurer la gestion réfléchie des ressources naturelles, que ce soit en climat tempéré ou tropical, dans le respect des principes du développement durable.