Kinésithérapie et réadaptation

Description complète

La kinésithérapie est une discipline médicale utilisant diverses techniques dans un but thérapeutique (récupération optimale de la fonction) ou préventif (réduction du risque de lésion et de récidive). En fonction des évaluations et de son bilan, le·la thérapeute choisira les techniques les plus adaptées :

• techniques manuelles (mobilisations, massages, étirements...),
• exercices thérapeutiques (renforcement musculaire, proprioception...),
• techniques passives (électrostimulation, ondes de choc, thermothérapie, cryothérapie, courants antalgiques, taping...), appliquées de façon complémentaire à l'intervention du·de la kinésithérapeute.

Les cours de la filière Kinésithérapie et réadaptation sont dispensés par des expert·e·s à la pointe du savoir, actif·ve·s tant sur le terrain que dans le monde scientifique. Ces dernier·ère·s font partager leurs expériences et leurs recherches aux étudiant·e·s afin de leur donner un enseignement de qualité. Les séances d'Apprentissage Par Problèmes (APP) et d'Apprentissage du Raisonnement Thérapeutique de Kinésithérapie (ARTK) organisées en petits groupes au cours du cursus permettent également des échanges privilégiés avec ceux·celles-ci. La proximité du Centre Hospitalier Universitaire de Liège offre aux étudiant·e·s la possibilité d'effectuer leurs stages au sein d'une grande variété de services hospitaliers cliniques (orthopédie, neurologie, neurochirurgie, réanimation, physiothérapie, revalidation, rééducation sportive, pédiatrie...).

En bloc 1 de bachelier, l'enseignement porte sur les sciences fondamentales que sont la physique, la chimie et la biologie ainsi que sur les disciplines permettant de comprendre le fonctionnement du corps humain et ce, à tous les niveaux : l'anatomie macroscopique et microscopique, la physiologie (étude de la fonction des organes), la biochimie (étude des réactions chimiques ayant lieu au sein du vivant). Elles permettent de comprendre le fonctionnement de l'homme sain et de l'homme malade. Par ailleurs, dès ce bloc, les étudiant·e·s entament les cours spécifiques à la kinésithérapie, tant théoriques que pratiques : techniques de massage, anatomie palpatoire, biomécanique, hydrothérapie...

Les blocs suivants abordent l'étude des diverses pathologies (traumatiques, dégénératives...) et les modalités rééducatives qui leur sont associées.

Dès le bloc 2, la charge horaire dédiée aux cours de travaux pratiques s'intensifie. En outre, les étudiant·e·s effectuent déjà un stage clinique de 2 semaines dans un service de kinésithérapie, permettant d'avoir un premier contact avec des patient·e·s et de mettre en pratique les techniques enseignées.

Au cours de leur parcours, les étudiant·e·s prestent un minimum de 1 200 heures de stages dans divers services hospitaliers (au sein du CHU de Liège et d'autres centres hospitaliers de référence dans la région) et cabinets privés agréés par l'Institution.

Atouts du programme

• Un enseignement rénové et innovant, centré sur l'étudiant·e et organisé sur un mode multidisciplinaire

  L'enseignement est organisé sous la forme de modules où les différentes matières sont intégrées afin de développer des relations étroites entre les enseignements et l'activité professionnelle future.  Citons l'exemple du module "Approche multidisciplinaire de l'appareil locomoteur (partim I) - Théorie" en bloc 2 de bachelier où sont intégrées 4 matières nécessaires à l'apprentissage des techniques de rééducation relatives à cette fonction essentielle du corps humain, à savoir : la biomécanique, les techniques de mobilisation, l'anatomie palpatoire et la mécanothérapie. Dans la foulée, les étudiant·e·s suivent un module "Approche multidisciplinaire de l'appareil locomoteur (partim II) - Théorie" regroupant 7 autres matières essentielles et, parallèlement à ces enseignements théoriques, un module "Approche multidisciplinaire de l'appareil locomoteur I et II - Pratique" où ils·elles appliquent les éléments de Biomécanique, de Kinésithérapie (mobilisations et notions relatives aux muscles et aux tendons) ainsi que d'anatomie palpatoire lors de travaux pratiques dirigés par des enseignant·e·s Kinésithérapeutes titulaires d'un Master en Kinésithérapie et Réadaptation.

• Une utilisation de méthodes pédagogiques visant à stimuler la participation active de l'étudiant·e à son apprentissage

  A savoir "l'Apprentissage du Raisonnement Thérapeutique de Kinésithérapie" (ARTK), organisé sous forme de séminaires par petits groupes.

• Des stages cliniques (1200 heures minimum sur l'ensemble du cursus)

  Les activités de stages au sein de la filière de Kinésithérapie et réadaptation sont cruciales. En effet, lors des activités d'enseignement, les différents acquis théoriques et pratiques sont appliqués sur des sujets sains (patient·e·s fictif·ve·s). Une mise en application sur des patient·e·s réel·le·s apporte une plus-value considérable dans le cadre de la réalisation d'une prise en charge de qualité. Ces stages permettent également de consolider les acquis et de faciliter l'apprentissage.

  L'organisation des stages, gérée par le Département, offre la possibilité de choisir ses lieux de stage parmi une liste proposée. Outre 4 mois de stages obligatoires au sein de services spécifiques (Physiothérapie, Rééducation, Réanimation, Neurologie, Orthopédie), il faut également choisir 5 mois de stages complémentaires dans différents services/lieux (clubs sportifs, cabinet d'un·e kinésithérapeute indépendant·e, services des Grands Brûlés, de Cardiologie, de Pédiatrie, de Gériatrie, de l'École du Dos, de Thérapie Manuelle...). Cette grande variété de stages permet également de comprendre et de préparer les étudiant·e·s à la diversité du travail de kinésithérapeute.

  Un premier stage de mise en pratique est prévu dès le bloc 2 : cette activité offre la possibilité de mettre en pratique les différents acquis du bloc 1 (massage, hydrothérapie...) et du bloc 2 (électrothérapie, mobilisations, mécanothérapie...).

  Lors de leur parcours, les 1 200 heures de stages (9 mois), effectuées dans divers services, autorisent une implication accrue dans le traitement, ce qui permet de mieux appréhender les différentes étapes de la prise en charge de patient·e·s aux pathologies spécifiques. De plus, l'intégration au sein d'une équipe pluridisciplinaire donne la possibilité de comprendre le rôle de chaque intervenant·e. Dans ce cadre, sur certains lieux de stages, la possibilité est offerte aux étudiant·e·s d'assister à une opération de chirurgie (par exemple, la mise en place d'une prothèse de hanche).

Acquis d'apprentissage

Acquis d'apprentissage

Au terme des trois années de Bachelier en Kinésithérapie et Réadaptation, l'étudiant·e aura acquis les compétences suivantes :

• la maîtrise des connaissances, l'établissement de liens entre ces dernières ainsi que la recherche de la pertinence de ces connaissances en relation avec le fonctionnement humain et les techniques thérapeutiques d'intervention sur la personne adaptées aux réalités de l'individu et à ses potentialités ;
• l'implication dans sa formation au travers de l'auto-apprentissage et du travail en groupe mais aussi du sens des responsabilités ;
• le raisonnement scientifique ;
• la démarche réflexive avec un esprit critique ;
• l'autonomie.